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En cours...
Un autre essai.
Comme je n'y connais pas grand chose, j'ai préféré acheter un carton entoilé plutôt qu'une toile qui coûte pratiquement deux fois plus cher. Outre le prix, c'est beaucoup plus facile à entreposer pour qui occupe, comme moi, un logement déjà trop encombré.
Le plus long et douloureux difficile pour moi, ça a été de travailler le fond. Le voir faire, c'est une chose, s'y coller (c'est le cas de le dire), ç'en est une autre. Ca ne ressemblait jamais à rien. Sans compter que j'avais en tête ma précédente expérience, pas très concluante.
Mon point fort, c'est que je ne baisse pas les bras facilement.
J'adore cette technique et je n'ai qu'une envie : m'y remettre !
Et vous, comment ça s'est passé les premières fois ? Vos ratages, réussites, astuces, difficultés et bonheurs ?
J'aimerais beaucoup que vous me racontiez.
Fréquentation de "La chambre vide" de Marion Baruch avant la découverte de Michael Landy.
Le son est épouvantable (j'ai trouvé cette video sur le net). C'est juste pour montrer le lieu. Dans cette pièce où Marion nous recevait avec beaucoup de chaleur, j'ai vécu de très beaux et bons moments. J'y allais seule, avec des copines, avec mes enfants. Discussion, informations, échanges d'idées, chants, thé, repas avec les personnes qui se trouvaient là, des inconnus. Le contact s'établissait avec une facilité bouleversante. Ce vide, c'était comme le silence : repos, ouverture, présence, ouverture, réceptivité. Un futon était mis à la disposition de celui ou de celle qui avait envie de dormir dans cette chambre vide.
En cours
Tout ça c'est à cause ou plutôt grâce à Nolwenn du blog Innervoices.
Je profite de l'occasion pour la remercier...
Nous avons suivi l'atelier en ligne de Suzi Blu il y a plusieurs années et depuis, elle a fait beaucoup de chemin !
En cours
À ce stade, il aurait fallu que j'évite de faire ce que j'ai fait. Mais non, il a fallu que je fasse ce que je savais devoir éviter. Résultat, c'était tellement laid que j'ai carrément déchiré ce que j'avais collé au centre de la toile.
Je crois que je ne suis pas tellement douée pour le mixed media mais je ne baisse pas les bras.
Toujours en cours...
Suite et fin de ce que je vous avais montré là.
Pour les finitions, j'ai passé du vernis glassificateur.
Après plusieurs essais infructueux, j'ai finalement réussi à obtenir une sphère aussi régulière que possible.
Comment faire :
- utiliser Le Monde au lieu du Canal Enchaîné dont le papier est plus épais
- déchirer de fines bandelettes pour qu'elles épousent bien les courbures
- soigner la prépation de la colle (trop liquide, trop épaisse et c'est des soucis et/ou des reprises à faire après le séchage)
- encoller le ballon de baudruche avec de la colle à tapisser avant de disposer les bandelettes croisées à 90°
- faire sécher à l'air libre (je fixe mes sphères devant ma fenêtre à l'aide de la ficelle attachée au ballon. Avec le vent, ça sèche trois ou quatre fois mieux et plus vite. Je déconseille l'utilisation du sèche-cheveux car la chaleur ramollit le ballon, le papier se déforme, craque, bref, c'est la cata)
- attendre, attendre et attendre que ce soit absolument sec
Si la structure n'est pas assez solide, je passe une couche de gesso que je laisse sécher. Ensuite, avec un crayon, j'entoure les zone à consolider.
Le fignolage que je ferai la prochaine fois, consistera à poncer le papier sec avec un grain fin et le gesso. Moins il y a d'aspérité, mieux on peut dessiner.
Ceci dit, tout ça ne vaut que dans la mesure où la régularité est le résultat escompté. Les défauts sont intéressants à travailler. Je voulais simplement tout mettre en oeuvre pour avoir un résultat lisse, voir je pouvais y arriver. Ce n'est pas une fin en soi.
Et vous, quels sont vos trucs et astuces ?